Le fil conducteur de mon travail est une interrogation sur la manière dont nous sommes amenés à regarder, à voir. Et cela vient certainement d’une remise en cause très simple de l’image photographique. En amont de l’atelier, je réalise et collecte des photographies – repérage sur des sites, vacances, archives…
À l’atelier, je travaille par modes opératoires ou gestes. Des règles du jeu, des espaces ou des situations de jeu, pour pouvoir en jouer, bien ou mal, peut-être même pour être mauvais joueur ou encore parfois tricher pour ne pas laisser ces règles se poser comme système. Ce terrain de jeu m’apparaît comme un champ opératoire : c’est à la fois le tableau, les volumes, mais aussi l’atelier, et bien sûr les lieux d’exposition.