Le devenir brouillon de la peinture

numéro 07/2023

Sous la direction de Antoine Perrot

Reconnaître l’irruption du brouillon dans la peinture ouvre un certain nombre de questions : la peinture trouve-t-elle dans ces surgissements spontanés une nouvelle liberté ? Est-ce la recherche d’une peinture sans intention ? Remet-elle en jeu ses possibilités d’énonciation, préférant un vacarme aveuglant à l’œuvre ouverte ? Dans le dépassement des codes picturaux, s’ingénie-t-elle à ne plus faire, et peut-être à se rater ? Dans ses excès qui priment sur l’expression, fait-elle écho à une pensée du monde contemporain où simultanément la prolifération des images et la dislocation des regards en empêchent la saisie ?

Avec les contributions de Elsa Ayache, Renaud Bézy, Noémie Cursoux, Clément Davenel, Nicolas Giraud & Farah Khelil

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Stratégies abstraites de la peinture contemporaine

Numéro 06/2020

Sous la direction de Antoine Perrot

C’est dit : on ne sait plus très bien dans quelle aventure la peinture abstraite engage, ni même quels regards se portent sur elle. Et encore, faudrait-il mettre au pluriel « peintures abstraites » et énumérer aussi bien les tentatives infructueuses d’en coordonner le paysage que l’inventaire des intentions et des regards qui l’assignent à des aventures personnelles. Mais la laisser sans nom, sans l’inscrire dans la tension permanente entre subjectivité et objectivité, entre son histoire et ses possibles contemporains, c’est la dévaluer et ne pas reconnaître les stratégies picturales qui sont à l’œuvre et font œuvre.

Avec les contributions de Élisabeth Amblard, Bernard Bloch, Stéphane Carrayrou, Edith Doove, Lucile Encrevé, Agnès Foiret, Benoît Géhanne, Claire Labastie, Olivier Long, Miguel Angel Molina, Miquel Mont, Sandrine Morsillo & Antoine Perrot

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Stratégies figuratives de la peinture contemporaine

Numéro 05/2018

Sous la direction de Juan Porrero

Un certain sens commun veut que la peinture soit « figurative » lorsqu’elle active notre capacité de reconnaissance d’une certaine réalité. Si cette manière d’aborder les problèmes de la peinture apparaît aujourd’hui comme dépassée et vide de sens à de nombreux artistes, c’est que, pour eux, toute œuvre picturale est un exercice d’abstraction conduisant à terme à l’élaboration d’une « figure ». Par cette revendication, ils nous placent face à un paradigme nouveau où se fait jour la tentative de dépassement des anciens clivages de l’art.

Avec les contributions de Alain Berland, Romain Bernini, Vincent Bizien, Damien Cadio & Eva Nielsen

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Allumer / Éteindre : la peinture confrontée au numérique

Numéro 04/2017

Sous la direction de Patrick Pleutin &  Radmila Urošević

Une ligne de démarcation se dessine-t-elle entre les artistes qui exploitent les outils numériques et ceux qui s’y refusent ? Ou, plus justement, comment cet usage se dissémine dans la pratique picturale, soit comme une simple aide ponctuelle à la création, soit en prenant le parti du tout numérique ? Il s’agit donc de s’interroger aussi bien sur les possibilités nouvelles qu’ouvre l’usage de ces outils dans la conception des œuvres et leur réception, que sur les modifications, souvent perçues comme des abandons, qu’ils engendrent dans la pratique. Sans omettre, ce reste que serait la peinture, ou qui revendiquerait envers et contre tout le statut de peinture.

Avec les contributions de Elsa Ayache, Christophe Genin, Antoine Perrot & Radmila Urošević

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