Pollen et chlorophylle : picturalités végétales, comme deux points ou plutôt deux taches, l’une jaune, l’autre verte ; ici, il va être question de couleur, de peinture et de végétaux, et aussi de matières colorées (de pigments), de lumière et de perception. Une large première partie situe des points spécifiques d’intérêts : la couleur du point de vue de sa matérialité pigmentaire et de son expérience sensible. Ils seront développés, dans un second temps, engagés dans les pratiques d’artistes tels J.M Sicilia, G. Penone et W. Laib qui placent le pigment végétal au centre de leurs démarches. Comment la couleur, et particulièrement le pigment dans ses ancestrales et contemporaines qualités, en tant que suc, poudre et molécule, s’inscrit dans la perspective des pratiques picturales ? Comment donne-t-il à penser spécifiquement les natures (lumineuses, coloriques et chromatiques, pérennes ou instables) d’une matière vivante à l’œuvre ?