Questionner les images de paysages confrontés aux changements globaux, c’est s’interroger sur les points de vue adoptés, les déplacements qu’elles révèlent et les représentations sociales qu’elles induisent. Mais c’est également mettre en évidence la concurrence entre des images qui convoquent les catastrophes, d’autres qui suggèrent l’impossibilité de représenter le paysage et celles, au contraire, qui augmentent par des dispositifs polysensoriels l’expérience paysagère.
L’objectif de cette comparaison d’images est double : questionner ce que les images font du paysage et comprendre si ces images témoignent d’une écologisation de l’observation ou plutôt d’une ouverture sur l’imaginaire à travers différents regards.