peinture
3 numéros liés à « peinture »
Peindre n’est (-ce) pas teindre ?
Numéro 03/2016
Sous la direction de Sandrine Morsillo
« Peindre n’est pas teindre ». Si l’on se réfère aux définitions : peindre serait travailler la matière picturale, manier des outils pour étaler la pâte sur un support tandis que teindre serait changer la couleur d’un support par trempage, imprégnation, diffusion. Mais il suffit qu’une négation soit posée pour qu’aussitôt résonne son contraire. En outre, cette réflexion s’articule à une exposition au musée de la Toile de Jouy. Artistes et chercheurs explorent ici les processus à l’œuvre pour cerner ce qu’il en est des différents déplacements de la peinture au regard de la teinture aujourd’hui.
Avec les contributions de Claire Chesnier, Knut Ebeling, Agnès Foiret, Béatrice Martin, Esclarmonde Monteil, Sandrine Morsillo, Antoine Perrot, Martine Royer Valentin & Christophe Viart
Ralentir peintures
Numéro 02/2015
Sous la direction de Antoine Perrot
Ralentie, la peinture ? Ou serait-elle un mode d’action d’une pauvreté généreuse et d’une lenteur volontaire en employant des moyens d’expression simples et efficaces ? Partagée entre un temps continu et un retard revendiqué comme lieu d’action, elle dresse cependant la négociation avec elle-même et avec le temps des autres comme un miroir de ce que nous voyons de notre présent sans en être conscients. Ralentir peintures, c’est la nécessité que le présent s’absente pour qu’il puisse faire peinture.
Avec les contributions de Leszek Brogowski, Gisèle Grammare, Claire Labastie, Anne-Sarah Le Meur, Olivier Long, Antoine Perrot & Juan Porrero
La peinture hors de ses gonds
Numéro 01/2014
Sous la direction de Antoine Perrot
Du feu à la merde, de la régression à l’hystérie, de la violence à l’humour, la peinture subit tous les outrages : elle sort de ses gonds. Mais, peut-être, y démontre-t-elle plus sa capacité de résistance, la pérennité de sa présence, que les jeux de l’agression. À cet acharnement qui souvent justifie plus le peintre que la peinture, d’autres artistes préfèrent le dépaysement, convoquent l’espace de l’exposition et celui du spectateur, s’emparent du « déjà là » ou de l’indécidable de toute figure.
Avec les contributions de Élisabeth Amblard, Agnès Foiret, Éléonore Josso, Olivier Long, Sandrine Morsillo, Antoine Perrot, Juan Porrero, Véronique Verstraete & Diane Watteau